L’indice de pouvoir d’achat des engrais enregistre une augmentation de 8% en juin 2024

Le prix moyen des engrais a augmenté d'environ 5%, l'accent étant mis sur l'augmentation de 15% pour l'urée, de 5% pour le phosphate monoammonique et de 4% pour le superphosphate simple.

11.07.2024 | 13h37 (UTC-3)
Larissa Mota

L’Indice de Pouvoir d’Achat des Engrais (IPCF) du mois de juin 2024 a atteint une valeur de 1.05. Ce résultat représente une hausse de 8% par rapport au mois dernier, où l'indice était à 0.97. Même si la baisse des prix moyens des matières premières et l’augmentation du prix moyen des engrais ont contribué à l’augmentation de l’IPCF, il y a des aspects positifs à souligner dans ce scénario.

Le prix moyen des matières premières a enregistré une légère baisse de -4%, mené par la canne à sucre (-5%), suivie du coton (-4%), du maïs (-4%) et du soja (-3%). En revanche, les marchés du maïs et du soja ont été sous pression en raison des attentes d'une récolte américaine robuste, qui restent positives. Par ailleurs, les perspectives de production en Argentine et au Brésil sont également prometteuses, contribuant à un scénario favorable à moyen terme.

Le prix moyen des engrais a augmenté d'environ 5%, mis en évidence par l'augmentation de 15% de l'urée, de 5% du phosphate monoammonique (MAP) et de 4% du superphosphate simple (SSP). Au cours de la période analysée, le dollar a augmenté d'environ 5%, mais le marché est attentif aux mouvements de la Banque centrale du Brésil par rapport au taux Selic et aux orientations économiques du gouvernement, qui visent à stabiliser la monnaie et à contrôler l'inflation.

La récolte aux États-Unis continue d'avoir de bonnes perspectives, et les négociations et les intentions de plantation pour la prochaine récolte brésilienne sont en cours, montrant des signes positifs. Il existe des attentes concernant les chiffres de productivité de la deuxième récolte brésilienne, mais le volume total à récolter pourrait être affecté par le manque de pluie dans certaines régions.

Malgré un léger retard dans la commercialisation des engrais pour la deuxième récolte (24/25) par rapport à l'histoire, il ressort l'importance d'une planification préalable de la part des agriculteurs pour garantir l'approvisionnement nécessaire et éviter les revers.

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