L'USDA prévoit une croissance du soja au Brésil lors de la récolte 2025/26
La superficie plantée devrait atteindre 49,1 millions d'hectares, avec une production estimée à 176 millions de tonnes
La Commission nationale des céréales, des fibres et des oléagineux de la Confédération brésilienne de l'agriculture et de l'élevage (CNA) s'est réunie cette semaine pour discuter des avancées dans les tests avec les technologies automatisées de classification du soja et pour soulever les demandes identifiées sur le terrain.
Selon le président de la Commission, André Dobashi, la CNA s'efforce d'éliminer la subjectivité de la classification du soja grâce à des méthodes automatisées et, en même temps, travaille à la révision de la norme de qualité en fonction des perceptions apportées par les producteurs.
Bien qu'une directive réglementaire soit en vigueur, de nombreux acheteurs ne l'appliquent pas correctement, notamment en ce qui concerne l'utilisation des équipements et le respect du calendrier de classification prévu. « Nous devons progresser dans la transparence de la commercialisation afin d'assurer une plus grande sécurité à l'ensemble du secteur », a-t-il déclaré.
Lors de la réunion, Mauro Cézar Barbosa, consultant technique du CNA, a présenté les étapes du projet et les résultats obtenus par les équipements évalués. « Nous disposons aujourd'hui de technologies telles que l'imagerie proche infrarouge, à rayons X et hyperspectrale, potentiellement exploitables commercialement, qui peuvent compléter le travail des classificateurs avec une plus grande précision. Ces équipements nous permettent d'identifier les défauts des grains avec une plus grande précision, réduisant ainsi la subjectivité des analyses », a-t-il expliqué.
Selon le conseiller technique de la CNA, Tiago Pereira, sur la base des contributions des fédérations d'État, des points prioritaires ont été mis en évidence qui doivent être traités de manière structurée.
« Des problèmes tels que l'absence de critères de remise plus transparents et plus équitables, la subjectivité encore présente dans l'analyse visuelle et l'absence de mécanisme d'arbitrage clair en cas de désaccord ont été soulignés. Ces questions doivent être au cœur du débat sur la modernisation », a-t-il estimé.
La CNA a réaffirmé qu'elle est à la disposition des producteurs et des fédérations pour poursuivre le travail technique et institutionnel en faveur d'une classification plus juste, plus transparente et plus moderne.
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